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L'hypersexualisation des enfants

La mode des concours de mini-miss est un marqueur important de l’hypersexualisation est aux Etats-Unis. En France, le concours « Mini miss », créé en 1990, se défend de toute hypersexualisation des petites filles grâce à un cahier des charges garantissant son caractère bon enfant. L’interdiction du sponsoring, du maquillage et des tenues érotisées est mise en avant. Les petites filles «jouent à la princesse » et le jury doit apprécier le charisme et le discours. Par cette charte, l’interdiction de tenues provocantes et de maquillage, l’organisateur de ces concours officiels se défend de toute dérive. Pour autant, il observe une demande croissante des parents pour maquiller et habiller de manière « sexy » leur fille. Il souligne également la multiplication des demandes de participation au point d’envisager la création de concours régionaux. Il note enfin une multiplication des concours locaux, en dehors de tout cadre juridique. Les clivages culturels sont intéressants à souligner puisque ces concours très populaires dans les pays anglo-saxons, les pays de l’Est ou en Amérique du Sud, sont inexistants en Allemagne ou dans les pays latins. Si les concours français de « mini miss » n’ont pas les traits caricaturaux de l’hypersexualisation véhiculés par nos voisins anglo-saxons, ils reposent sur une logique d’apparence, de mise en scène des charmes féminins peu conformes avec toute forme d’éducation à l’égalité et au mérite par l’intelligence.

L’univers des jouets ravive les stéréotypes et les clivages entre les sexes. Les jouets induisent nettement une forme de distinction sexuée des capacités mais aussi des qualités à développer et à mettre en œuvre selon que l’on est une fille ou un garçon :

Aux petites filles sont attribués :

- les jouets mettant en valeur « leur apparence » ainsi que les qualités de « maîtresse de maison » à travers les bijoux, paillettes, perles, faux maquillages, ustensiles de cuisine et les jeux de « pouponnerie »… Les poupées restent incontournables bien que la barbie, se trouve progressivement remplacée par d’autres poupées plus « sexy », telles que les bratz.

- Les couleurs marquent encore nettement le clivage entre deux univers dans lequel celui des petites filles reste largement marqué par les paillettes, la couleur rose, le fleuri, les petits cœurs… Fait intéressant à noter : les poupées pour filles tendent à présenter de plus en plus des caractéristiques « sexy » dans leur apparence. Les éléments mis en avant sont : l’apparence « sexy », le déhanchement provocateur, le maquillage, le regard qui évoque une forme de « disponibilité sexuelle ». Destiné à des jeunes filles d’âges différents, le message à connotation sexuelle n’est pas moins présent et stéréotypé.

Ainsi, le jeu sur Internet « ma bimbo.com » par exemple, destiné aux jeunes filles de 8-12 ans, dévoile le caractère « sexy » du personnage. Ces centres d’intérêts mettent par ailleurs en avant des préoccupations exclusivement centrées sur l’entretien de l’apparence, et de la beauté.                       Les jouets pour les filles induisent clairement des représentations sexuées des qualités à développer pour les filles centrées entre autre sur : la mise en valeur de soi et de son apparence,  la docilité,  la patience,  la douceur... Alors que les jouets pour les filles restent en majorité centrés sur l’apparence, les jeux domestiques et les poupées, les jouets pour garçons quant à eux mettent en avant d’autres qualités et aptitudes : 

Mobilité, dextérité, autonomie: des boîtes à outils, jeux de construction jeux de locomotion (camions, voitures, trains…). 

Développement de la force physique : jeux de combats, de compétitivité, les super-héros, (Batman, Spiderman, Superman, Ben 10, dragon ball Z, catcheur…), dinosaures, bêtes sauvages… 

Découverte : pirates, astronautes…

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